Le fonctionnement de l’intestin et plusieurs autres organes varie d’un individu à un autre. Certains n’ont pas souvent de difficultés digestives ou abdominales tandis que d’autres en souffrent régulièrement. L’endométriose pelvienne profonde est l’une de ces difficultés. Constatée chez les femmes et peu connue de celles-ci, l’endométriose pelvienne profonde peut causer de nombreuses conséquences. Mais une prise en charge chirurgicale est possible. Voici tout ce que vous devez savoir sur cette maladie et son traitement.
Définition et manifestations de l’endométriose pelvienne profonde
Dans sa définition populaire, la maladie de l’endométriose se caractérise par la présence d’une cellule anormale appelée endomètre et pour en savoir plus, cliquez ici. L’endométriose pelvienne profonde, elle, se différencie par l’infiltration de l’endomètre sous le péritoine ou la paroi des organes avec une profondeur d’environ 5 mm. L’endomètre cause des lésions au niveau du col de l’utérus et se développe. Sa progression se constate dans la zone du vagin, du rectum, du lus et de la vessie. La personne souffrant de cette maladie peut alors avoir des douleurs intenses dans la partie pelvienne. Les gynécologues parlent parfois de dysménorrhées, dyspareunies profondes ou algies pelviennes chroniques. L’endométriose pelvienne profonde peut causer un risque d’infertilité élevé jusqu’à près de 70%. Mais une prise en charge chirurgicale est possible.
Comment prendre en charge l’endométriose pelvienne profonde ?
Pour la prise en charge d’une personne atteinte de l’endométriose pelvienne profonde, il importe de faire un examen clinique. Cela se traduit par l’inspection des signes directs ou indirects de la formation de bulles, appelées nodules, au niveau de la cavité utérine. Il faut également analyser l’infiltration et les lésions causées par ces nodules dans le rectum et juger de la pertinence des douleurs spontanées ressenties par la patiente. L’IRM pelvienne peut révéler des anomalies morphologiques assorties de lésions hémorragiques et fibreuses. Après tous ces examens, le spécialiste en santé peut décider d’opérer la patiente avec son accord bien entendu. Pour la chirurgie, il peut pratiquer la technique de la cœlioscopie. Une technique valable pour les autres types d’endométriose comme l’endométriose digestive, appendiculaire, péritonéale ou encore vésicale.