La législation sur l’agrandissement des maisons a beaucoup évolué. Plusieurs extensions en effet ne sont plus tributaires du permis de construire. C’est le cas de l’extension d’une maison en bois. Mais une extension sans permis de construire est soumise à certaines conditions.
Une surface supplémentaire de 40 m2
L’agrandissement en bois est facile à faire et est prisé pour ses côtés attractif et écologique. Pour mieux vous en rendre compte, vous pouvez aller ici afin de voir toutes les possibilités qu’offre une extension en bois. Mais pour en réglementer la réalisation, la législation depuis le 1er janvier 2012 a limité l’extension à 40 m2 sans obligation de permis de construire. Pour ce faire, il faut simplement une déclaration préalable. Aussi, à la fin des travaux, la superficie totale au sol de la maison ne devra pas excéder 150 m2. Si la superficie doit augmenter, il faut faire appel à un architecte et recevoir obligatoirement un permis de construire.
Des conditions particulières
Pour jouir de cette nouvelle disposition, la maison doit remplir aussi certaines conditions.
- Elle doit être située dans une zone couverte par un plan local d’urbanisme ou un document équivalent.
- Les travaux doivent concerner une maison existante. Cette mesure ne concerne donc pas les nouvelles constructions.
- La maison doit être en zone urbaine.
Cela signifie donc que la déclaration préalable n’est suffisante que pour les extensions de maison dont les travaux ajouteront une emprise au sol inférieure à 20 m2 et qui se situent dans une commune soumise à un plan local d’urbanisme. La seconde catégorie concernée est une maison située dans une commune soumise à un PLU et dont la surface totale n’excèdera pas les 170 m2 après les travaux. Dans ce dernier cas, on estime la surface gagnée par la maison après la maison ne dépasse pas 40 m2.
Lorsqu’un agrandissement ne respecte pas ces conditions, il faut prendre un permis de construire.